Carte du tendre – L’Archipel Superville #3

Nous avons le plaisir de vous proposer cette carte sensible co-réalisée pendant les rencontres de Superville #3 en juillet 2018.

Superville est un réseau informel d’acteurs impliqués dans la fabrique citoyenne de la ville. Il se réunit sur un prétexte, à l’envie, et donne lieu à des rencontres vibrantes, aussi festives que réflexives.

À l’occasion de cette troisième édition organisée à la Condition Publique de Roubaix, nous avons fabriqué une carte sensible, dessinée par Formes Vives, comme un compte-rendu imagé et imaginaire des différentes discussions qui ont eu lieu. On y trouvera des peurs, des désirs, des contours subjectifs et des reliefs qui agitent aujourd’hui les pratiques de ces « collectifs d’architectes » réunis pendant ce week-end de juillet.

La première édition des rencontres Superville a été organisée par le Collectif Etc près de Saint-Étienne en 2013. La seconde a été menée par Bellastock à Bobigny en 2016 dans la friche Miko. Cette dernière fut concoctée par les Saprophytes à la Condition Publique de Roubaix. La prochaine, normalement prévue pour 2019, prendra place à Nantes et sera organisée collectivement.

Merci aux Saprophytes, à Nicolas Filloque, Margaux Vigne, Emmanuelle Guyard, Paul Chantereau, Caroline Mercier, Perrine Boissier, et à toutes les autres petites mains et oreilles qui se sont activées pour réaliser cette carte.

 

 

Fanzine Marseille/Madrid

Disponible par envoi ou remise en mains propres à Paris et Marseille.

Pendant quatre jours, nous avons arpenté le territoire marseillais. Par la marche, par des débats, des rencontres. Et par des fêtes aussi

Nous, c’est une belle centaine de personnes venues d’horizons divers, avec le désir de mieux se connaître et prendre du recul sur les situations qui nous entourent. Les espaces, les questions, les angles et formes d’actions reflètent une grande hétérogénéité, mais elles sont toutes en prise avec la ville, portées par celles et ceux qui tentent de s’organiser collectivement pour reprendre la main sur leurs conditions de vie.

Nous étions accompagnés d’une dizaine de Madrilènes, invités pour mettre en résonance un Marseille s’auto-organisant et un Madrid bouillonnant de dynamiques collectives. Des liens se tissent, qui méritent d’être prolongés.

Ce que nous avons regardé, entraperçu, ressenti durant ces quelques jours, c’est ce que nous essayons de transmettre à travers ces quelques pages produites sur le vif. À travers des carnets de notes passés de main en main, de nombreuses personnes ont contribué à cette édition polyphonique. Comme pour nous rappeler que c’est par la diversité des manières de faire que nous construisons du commun.